Baudelaire, à fleur de peau

Une rencontre bouleversante entre les vers sulfureux de Baudelaire et le théâtre qui nous amène à une réflexion très actuelle sur la liberté et la censure.

« Mes fleurs du mal resteront ». Une phrase qui sonne comme une prémonition. Et pourtant … Le 21 juin 1857, Les Fleurs du Mal sont éditées. Le 20 août, Baudelaire comparait devant la 6ème chambre correctionnelle. Il est accusé d’offense à la morale publique et aux bonnes moeurs. Six mois plus tôt, Flaubert avait été acquitté lors d’un procès similaire. Baudelaire est confiant. On ne peut pas le condamner. C’est avec résignation, qu’il doit pourtant affronter la pire chose que l’on puisse infliger à un artiste, la censure. Confronté à la cruauté des critiques et de la presse, blessé par l’injustice, incompris, le poète se remet au travail. Les poèmes retirés seront remplacés.

Dans un dialogue intérieur où transparaissent l’instabilité de Baudelaire et son incroyable génie, les vers du poète autrefois interdits résonnent comme l’oeuvre de sa vie.

Enrichie de documents d’archive, de lettres et de poèmes, cette plongée dans l’univers baudelairien nous donne à découvrir un homme à fleur de peau qui emporta à jamais avec lui l’image du poète maudit.

Les menus sont servis après le spectacle avec La carte du Bouchon du Théâtre.

Entrée + Plat + Dessert ou menu à la carte

Entrée :
Les tartines fondues de biquette
les 6 à 8 gros de Bourgogne
le sabodet chaud
saucisson lyonnais – cocos lentilles
entrée de gnafron
pomme de terre – oignon – filet de hareng – museau en salade
salade du Vieux Lyon
salade du jardin – croutons aillés – tranche de lard – oeuf poilé
l’oeuf sous toutes ses formes :
* en meurette : sauce au vin rouge – échalottes – lardons – toasts à l’ail
* au foie gras : mouillettes de brioche
* mimosa : madédoine de légumes mayonnaise

Plat :
les cocons de brochet sauce du Chef
le boudin noir au four marmelade de pommes
la fricassée de volaille de Bresse au cidre du Mont du Lyonnais
la marinade de boeuf façon bouguignonne
l’andouillette rôtie crème de Dijon
les cuisses de grenouilles en persillade
la suggestion de mon tripier lyonnais
en commande 48 heures à l’avance :
choucroute – tablier de sapeur – pot-au-feu campagnard

Dessert :
la tarte aux pralines rose
le gâteau au chocolat chantilly et chocolat chaud de la mère Cottivet la faisselle à la confiture de cerises griottes la brioche perdue la pomme au four caramélisée la salade de fruits frais de saison l’assiette de fromages et sa cervelle des Canuts Menus susceptibles de modification pour causes d’approvisionnements (artisans produits régionaux) Tous les plats sont confectionnés maison