MBO, le dernier livre de Gérard Haller, est paru aux éditions Harpo & en 2018.
« Un mot, un poème. Le premier mot, élémentaire, de l’enfant la nuit pour appeler un dieu qui le sauverait de la nuit – et, à la place du dieu, tout le peuple aussitôt qui vient l’innombrable cortège des animots en quête d’un abri. Le poème est cet abri. Précaire et indestructible.Comme s’il suffisait, chaque fois, d’appeler quelques-uns par leur nom pour recommencer à faire peuple. » (Gérard Haller, MBO, Harpo &, 2018)
Né en 1952 à Bitche, Gérard Haller a étudié la philosophie à Strasbourg. En 1980, il fonde la compagnie Théâtre en hiver et écrit d’abord durant une dizaine d’années pour le théâtre – notamment Gmund (Paris 1986) et Figuren (Avignon 1987) –, montages de textes qu’il met en scène avec l’artiste plasticienne Sylvie Blocher. Depuis 1985, vit et travaille à Paris. Auteur de deux récits – Commun des mortels (2004) et Deux dans la nuit (2010), publiés chez Galilée –, il écrit cependant surtout de la poésie : Météoriques (2001), préfacé par Jean-Luc Nancy et édité par Alain Veinstein chez Seghers ; all/ein (2003), Fini mère (2007) et Le grand unique sentiment (2018), tous chez Galilée ; mbo (2018), Harpo &.
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