» Notre enjeu collectif, c’est celui de nos capacités à repenser ensemble la Terre et le monde. »
Une question qu’on me pose souvent, quand je donne une conférence publique, c’est de savoir si je suis optimiste ou pessimiste. Je réponds souvent avec une petite pirouette rhétorique, mais la vérité c’est que je n’en sais rien moi-même. Optimiste de quoi ? La vérité, c’est que nous sommes condamné.e.s à vivre avec le changement climatique, on n’y échappera pas. On peut être catastrophé.e.s par la nouvelle, mais c’est ça que nous disent les géologues : on ne reviendra pas en arrière. Donc, la question c’est plutôt de savoir comment on fait pour vivre avec ça. Et si on veut habiter l’Anthropocène, ça veut dire qu’il faut absolument renouer avec notre condition de Terriens et Terriennes, d’habitant.e.s de la Terre, de parties du vivant. Est-ce qu’on y arrivera ? Est-ce qu’il y a des raisons d’être optimiste ? J’ai envie de dire qu’on n’a pas vraiment le choix, de toute façon. François Gemenne
Photo © Cadran / Vert Ardent
Dès 13 ans
- de 19h30 à 21h30
Tarif | 8 € |