L’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabis

– Un an après l’Appel de Marseille –
Échanges et Perspectives

Il y a un an, l’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabis était signée par 150 marseillais-e-s désireu-ses-x d’agir dans le sens d’une transformation radicale et réaliste de la politique des drogues en la matière. La presse, radios, télévisions ont offert un écho significatif à cette démarche citoyenne, accompagnée d’une pétition soutenant cette même démarche et signée par plus de 3 500 personnes sur Change.org. En pleine campagne électorale, notre texte a contribué a favoriser l’expression de plusieurs candidat-e-s, aux primaires des partis comme à la présidentielle, sur cette question, permettant l’amorce d’un débat national auquel nous appelons depuis longtemps.

Un an après, où en sommes-nous ? Le nouveau gouvernement avance une proposition hasardeuse d’amende forfaitaire (la “contraventionnalisation”) qui ne répond ni aux enjeux de santé publique, ni de sécurité publique, et qui pourrait bien se révéler coûteuse et impraticable.

Marseille, notre ville, est encore aujourd’hui trop souvent associée à l’image de la drogue et de ses trafics. Sensibilisé-e-s à cet état de fait, nous sommes en mesure aujourd’hui de porter le débat pour la réforme de la loi, tout en proposant des alternatives concrètes et viables.

Pour ces raisons, nous vous proposons de nous réunir ce soir à l’Équitable Café…

Pour dialoguer à partir de notre expérience marseillaise, autour de la situation présente et ses impasses ;

Pour présenter l’initiative Themis (Collectif citoyen qui éclaire sur la politique française de lutte contre les stupéfiants.) qui vise à mettre en place un processus participatif a travers des ateliers et des conférences dans tout le pays et permettre l’émergence de proposition de réformes de nos politiques publiques en matière de drogues ;

Soutenir la constitution d’un comité Themis local intégrant les nombreuses perspectives du débat (notamment acteurs/actrices de la santé, de l’enseignement, de la justice, des forces de l’ordre, les politiques et les associations de quartiers et les usager-e-s elles/eux-mêmes).

BÉATRICE STAMBUL