L’ÎLE CASTELLANE
17
DÉCE2016
14h00

L’ÎLE CASTELLANE

Terminé !

Carte blanche à Hydrib, plateforme dédiée aux arts visuels

Commissariat : Soraya Amrane

Réputée – comme d’autres en France – cité ‘difficile’, la Castellane se prête, dès qu’on l’approche caméra à la main, aux simplifications les plus grossières. Celles par exemple que, en connivence avec les pouvoirs économiques, véhiculent les médias, où, plutôt que la ‘complexité’, le mot ‘difficulté’ évoque tantôt “l’insoluble” tantôt ce qui requiert une solution sommaire (et, bien entendu, unilatérale: dont les actuelles apolitiques de réaménagement urbain). C’est en tournant le dos aux facilités du spectacle que Teddy Séguin s’est confronté à son sujet. Le choix du noir et blanc soustrait en effet figures et espaces de La Castellane à un contexte médiatique aussi haut en couleur qu’indéfini et criard. Prises de vue discrètes, elles jouent sur le contraste: la clarté géométrique, tout en plans et lignes qui découpent violemment l’espace, de l’omniprésent goudron d’une part; et d’autre part, sinueuses, parfois luxuriantes, les ombres de la végétation. Celle-ci est très présente dans les images. Sous forme de broussaille, elle isole la cité, la tient à l’écart du reste de la ville. Mais, face aux sauvageries normatives de l’ultra-libéralisme, elle semble offrir aussi – notamment aux habitants les plus jeunes – l’échappatoire, l’abri presque, d’une zone autrement sauvage aux sentiers pas encore battus.

La série l’île Castellane  est une étape du cycle INSULAE. Tels les atlas composés d’îles imaginaires, publiés à la renaissance, INSULAE regroupe différentes séries photographiques questionnant l’insularité en tant que trait de caractère d’un groupe ou d’une entité géographique. Cet espace qui isole de l’extérieur, protège parfois, toujours foyer de résistance est au coeur de ce travail photographique. L’océan, le désert ou la société façonnent ces insularités qui se caractérisent, au delà des cultures vernaculaires, par des idées et des valeurs propres aux microcosmes dont le socle commun est d’échapper à l’emprise de la société, de créer un rapport différent à l’espace et à l’autre.

ce travail a u être réalisé grâce au soutien de l’aide individuelle à la création de la Drac Paca et aux bailleurs sociaux de la cité  (Emilia, Fondation Logirem et Unicil )

Le descriptif est fourni par l'organisateur de l'événement. Il n'a pas été rédigé par le Tarpin Bien.
Itinéraire transport en commun
Attention ! Les commentaires ne sont pas forcément vus par les établissements et événements. Si vous souhaitez réserver ou acheter des billets, faite le directement via les liens proposés ci-dessus ou en contactant l'établissement. Les commentaires sont publics, par conséquent n'écrivez pas de coordonnées personnelles (téléphone, mail, adresse ...).

Envoyer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

J'y vais / J'y étais Je suis interessé
Accès en transport en communs
Horaires
Vernissage
Le 10 novembre 2016
  • Jeudi : à partir de 18h30
Exposition
Du 10 novembre 2016 au 17 decembre 2016
  • Mardi : de 14h00 à 19h00
  • Mercredi : de 14h00 à 19h00
  • Jeudi : de 14h00 à 19h00
  • Vendredi : de 14h00 à 19h00
  • Samedi : de 14h00 à 19h00
Le lieu
Posez vos questions au Tarpin Bien