Vernissage : Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle

Déportée à l’âge de dix ans, l’artiste rom Ceija Stojka (1933-2013) survit à trois camps de concentration. Qualifiée d’art brut, son œuvre prolifique (peintures, textes) est présentée pour la première fois en France.
L’exposition réunit soixante-quinze œuvres, entre peintures, archives, photographies et carnets. Celles-ci ont été réalisées sans ordre chronologique entre 1988 et 2012 et permettent cependant de retracer l’histoire de sa vie. Le parcours de l’exposition est donc à la fois thématique et chronologique.

Vernissage le 10 mars à 18h
et exposition à voir ensuite du 11 mars au 16 avril – du mercredi au dimanche de 11h à 19h
ENTRÉE GRATUITE au vernissage et à l’exposition

Une proposition de Lanicolacheur-Marseille et la Maison Rouge-Paris avec la Friche la Belle de Mai

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À PROPOS DE CEIJA STOJKA
Déportée à l’âge de dix ans, Ceija Stojka (1933-2013) survit à trois camps de concentration. Autodidacte, elle commence à peindre et à écrire à l’âge de 50 ans pour témoigner et combattre l’oubli. Qualifiée d’art populaire ou art brut, son œuvre prolifique et expressive, présentée pour la première fois en France, évoque le paradis perdu de son enfance nomade.

Elle a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Bruno-Kreisky pour le livre politique en 1993. Jusqu’au jour de sa mort en 2013, à 79 ans, Ceija Stojka a eu peur que l’Europe n’oublie son passé et qu’un jour prochain, les fours crématoires d’Auschwitz puissent reprendre leur activité dans une indifférence à peu près générale. C’était la peur d’une citoyenne informée, qui suivait attentivement l’évolution des lois et des discours anti-tsiganes à travers notre vieux continent. L’œuvre de cette écrivaine, peintre et musicienne rom autrichienne fait aujourd’hui référence concernant les persécutions subies par les tsiganes sous le nazisme.

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INFOS PRATIQUES
Lieu :
galerie de la Salle des Machines (rdc de la Tour-Panorama)

Horaires :
vernissage le 10 mars à 18h
exposition à voir ensuite du 11 mars au 16 avril
du mercredi au dimanche de 11h à 19h

Tarifs :
gratuit (durant le vernissage et toute la durée de l’exposition)

+ d’infos > http://bit.ly/ceija-stojka-artiste-rom

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BON À SAVOIR
Vendredi 31 mars – Au Studio (à la Friche)
18h45 : lecture de Je rêve que je vis… (durée : 1h15/ tarif : 6€)
20h : fin de la lecture
20h30 : concert de Guitza et Rona Hartner à la Cité de la Musique (organisé par Latcho Divano)

Samedi 1er avril – Au Studio (à la Friche)
17h : visite commentée par Xavier Marchand de l’exposition
19h : la lecture de Je rêve que je vis…(durée 1h15 / tarif : 6€)
20h45 : la projection du documentaire de Karin Berger sur Ceija Stojka (durée : 85min)

Dans le cadre du temps fort autour de la culture rom et tsigane organisé à la Friche du 10 mars au 8 avril > http://bit.ly/temps-fort-rom-tsigane
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La Maison rouge à Paris exposera 175 œuvres, du 23 février au 20 mai 2018

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MENTIONS
Production Lanicolacheur- Marseille // La maison rouge avec le soutien de la Friche la Belle de Maii et du Forum Culturel Autrichien-Paris,

avec la participation de Goethe-Institut Marseille, Le dernier cri – Marseille, Latcho Divano, Carina Curta – Marseille-Vienne, marseille objectif DansE

Remerciements à Hodja et Nuna Stojka, à Andréa et Bernhard Hummer- Vienne, à Céline Jarousseau.