Après Hellboy, Le labyrinthe de Pan, Pacific Rim et Crimson Peak, Guillermo Del Toro est de retour avec son nouveau film : La Forme de l’Eau. Sacré Meilleur Film aux Oscars 2018 et déjà deux accusations de plagiat en poche : qu’en est-il réellement de cette énigmatique fable ? Je vous donne ma réponse en « aïolis » à la fin de cette critique.
LE PITCH :
La forme de l’eau raconte une surprenante histoire d’amour entre une femme de ménage muette et une créature aquatique, sujet d’une expérimentation classée top secret par le gouvernement américain lors de la Guerre Froide. Une sorte de La Belle et la Bête, version Del Toro.
LE TOP 3 :
1) L’originalité du PoV*
2) La magie, le décalage et l’humour du ton
3) Le méchant (et pas seulement parce qu’il a un beau fessier)
*PoV, en langage geek, ça veut dire Point of View (= Point de Vue, pour les francophones)
LE FLOP 3 :
1) Trop de PoV tue le PoV -> parfois ça nous laisse un petit arrière-goût d’incomplet.
2) Quelques sursauts de lourdeur -> dommage d’ajouter des lignes de dialogues pour expliquer ce qu’on avait déjà compris. #onestpasdespébrons
3) J’ai déjà essayé de remplir la salle de bain comme une baignoire : et ben ça marche pas, même en bouchant les interstices ! (sans compter que c’est pas cool pour les voisins)
L’AVIS GLOBAL :
Tous les éléments sont réunis pour vous transporter dans cette fable riche et troublante : l’histoire, l’ambiance, les personnages, l’originalité, l’émotion. Del Toro nous parle des différents visages du monstre avec intelligence, poésie, sensibilité et satire. Une belle leçon d’humanité.
Je recommande chaudemement, si vous avez l’âme romantique et aussi un rien fêlée.