Le palais episcopal de Marseille

Quelques mots à propos du palais épiscopal

Ce palais est construit à partir de 1648. Il a eu plusieurs emplacements différents. En 2008, une mosaïque polychrome est découverte sur un chantier d’aménagement du projet Euroméditérannée à proximité de la Major. Les archéologues estiment qu’elle appartient à l’ancien palais episcopal de Marseille. Elle devait probablement décorer une salle du palais qui faisait partie d’un vaste ensemble constitué d’une église et d’un baptistère découverts au XIXe siècle lors de la construction de la nouvelle Major.

A partir du XIIe siècle, le palais episcopal se trouve près des remparts de la ville. En 1524, la ville est prise d’assaut. Cela nescéssite la destruction de plusieurs bâtiments qui se trouvent près des remparts. Le palais episcopal fait partie de ces bâtiments. Dès lors, les évêques s’installent dans des maisons particulières.

C’est l’évêque Arthur d’Epinay de Saint-Luc qui décide de construire un nouveau palais épiscopal. Il adresse en 1620 une requête au roi Louis XIII pour construire ce palais sur une place de Marseille appellée la Fonderie qui appartient au domaine royal. Cette place se situe non loin de la Major. Le palais est officiellement terminé vers 1736. Le bâtiment est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1978.

En 1905 en application de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’évêque Pierre Paulin Andrieu est expulsé du Palais épiscopal. Dès le 1er juin 1908, c’est la Police National qui investi les lieux. En 1950, le bâtiment trop exigu sera aggrandi par une annexe plus moderne. En référence à son statut d’ancien palais episcopal, le bâtiment est nommé évêché. Aujourd’hui, il abrite  Il abrite le commissariat central de Marseille et la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ)

Où le trouver ?

En face de la Major, dans le 2e arrondissement de Marseille.

Crédit photo : Rvalette.