Après avoir investi le Palais du Pharo, puis l’espace Bargemon, La Marseillaise Breaking Cup change de décor.
Cette troisième saison, placé sous le signe du « partage », se tiendra le samedi 21 décembre dans le grand hall du Palais de la Bourse. « On a toujours permis aux jeunes de venir gratuitement dans des lieux iconiques de la République », indique Pierre Guille, directeur des événements et des partenariats du groupe La Marseillaise. « On est très heureux en 2022 d’avoir créé et imaginé cet événement. La Marseillaise a toujours eu la volonté de faire partie du mouvement initié par le monde des cultures urbaines. Le breakdance fait partie de notre quotidien ».
Au-delà d’être un événement sportif à part entière, La Marseillaise Breaking Cup véhicule de puissantes valeurs sociétales, chères au journal présidé et dirigé éditorialement par Léo Purguette. « Parmi les éléments de renaissance et de déploiement de La Marseillaise, La Marseillaise Breaking Cup est un marqueur, une initiative que nous avons engagé après la reprise du journal en 2020. Je suis très heureux de pouvoir vous dire, malgré les difficultés, malgré les fragilités, nous avons des résultats qui sont extrêmement encourageants », spécifie-t-il, convaincu que les efforts collectifs font la différence, surtout dans cette période d’incertitude qui bouscule notre monde.
C’est pour cela que La Marseillaise Breaking Cup pousse son engagement au-delà d’une seule date.
Un parrain d’exception
Les organisateurs de La Marseillaise Breaking ont décidé de « confier les clés » de cette troisième saison à MoFak, célèbre danseur reconnu pour avoir travaillé avec les plus grands artistes de la planète, à l’instar de la Reine de la pop Madonna et de l’un des plus grands rappeurs de l’Histoire Snoop Dogg. « C’est un honneur d’avoir votre confiance », souligne l’un des chefs de file du « modern-funk », un style qui combine la funk, la soul, le hip-hop et la musique électronique. « C’est un événement qui me touche particulièrement car je suis originaire de Marseille, du quartier du Clos plus précisément, et parce que j’ai connu la culture hip-hop à Marseille. Ca me fait plaisir de pouvoir rendre à ma ville ». Habitué des plus grands événements mondiaux, MoFak n’a pas froid aux yeux et voit les choses en grand pour cette troisième édition de La Marseillaise Breaking Cup. « On veut permettre au grand public d’admirer notre art, qui est sérieux, mais qui a été souvent négligé de la part de certaines personnes qui ne connaissent pas vraiment notre discipline. Ca va être une chance inouïe pour le public, mais surtout pour les danseurs qui ont un très bon niveau issus des quartiers marseillais ou d’autres villes. Ils vont pouvoir se mettre en avant devant un jury mondialement connu », ajoute-t-il, conscient que des centaines de jeunes comme lui attendent avec impatience de sortir de l’ombre pour briller sous les projecteurs. À eux de jouer désormais.Le descriptif est fourni par l’organisateur de l’événement. Il n’a pas été rédigé par le Tarpin Bien.