La vie de l’Espace

Commissariat : Gérard Azoulay

En référence au texte de Maurice Maeterlinck, publié en 1928, qui proposait une expérience phénoménologique de l’Espace, La vie de l’Espace invite les visiteur·euses à suivre les artistes dans ce nouveau monde et à percevoir la source d’inspiration inédite qu’il représente pour elleux.

Dans cette exposition, seize artistes invitent à cheminer à travers un paysage extra-terrestre déconcertant et familier tout à la fois. En volume ou en deux dimensions, leurs œuvres sont autant de tentatives de saisir la vie de l’Espace, soit par la force de l’expérience et de la confrontation directe au milieu spatial, soit par le biais de l’imagination. Issues de la collection d’art contemporain de l’Observatoire de l’Espace du Cnes, déposée aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, les pièces exposées témoignent de la fécondité de l’Espace en tant que terrain d’expérimentation pour les artistes. Cette collection et les programmes de soutien à la création qui en sont à l’origine visent à promouvoir, sans exclusive de medium ou de point de vue, une approche culturelle et artistique de l’Espace et d’y donner l’accès au public le plus large.

Voyager dans l’extra-terrestre, c’est commencer par réinventer les infrastructures spatiales, ce que font Sylvie Bonnot, Germain Marguillard et Benoît Pype, et par les habiter à l’instar de Monster Chetwynd et Johan Decaix. Eduardo Kac, Stéphane Thidet et Victoire Thierrée, quant à elleux, éprouvent concrètement la vie dans ce nouvel environnement et ses effets tandis que Clément Fourment, Gaspard Maîtrepierre et Rob Miles dépeignent aux humains d’autres modes d’existence dans ce milieu dépourvu de pesanteur terrestre. Julien Prévieux s’attelle à écrire un nouveau droit de l’Espace en même temps que Véronique Béland, Clara Cimelli, Justine Emard, et Loïc Pantaly laissent d’autres qu’humains agir en toute liberté.

En volume ou en deux dimensions, les œuvres présentées sont autant de tentatives de saisir la vie de l’Espace, soit par la force de l’expérience et de la confrontation directe au milieu extra-terrestre, soit par le biais de l’imagination. Sans exclusive de médium, peintres, photographes, vidéastes, dessinateur·euses, sculpteur·ices et plasticien·nes esquissent un paysage hors de la Terre, déconcertant par sa familiarité apparente et attirant par son étrangeté.

Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Friche La Belle de Mai, dans le cadre du programme hors les murs de l’Observatoire de l’Espace du Cnes, voué à présenter au public le plus large les œuvres d’artistes en résidence, issues de sa collection d’art contemporain.

L’Observatoire de l’Espace, le laboratoire culturel de l’agence spatiale française
Acteur atypique de la création contemporaine française, l’Observatoire de l’Espace du CNES (Centre National d’Études Spatiales) invite les artistes, via sa politique de soutien à la création, à ouvrir des brèches dans les représentations de l’aventure spatiale et favorise l’émergence de nouveaux récits de l’Espace dépassant le seul rapport de fascination au cosmos. Par son ancrage au sein du Cnes, l’établissement public chargé d’élaborer et de mettre en œuvre la politique spatiale française, l’Observatoire de l’Espace est en mesure d’apporter l’assistance documentaire et technique essentielle à l’élaboration d’œuvres s’inscrivant dans cette approche. Il partage le résultat de ces expérimentations artistiques avec le public lors d’expositions et d’événements et, depuis 2023, conduit une programmation d’expositions hors les murs. L’Observatoire de l’Espace du CNES constitue ainsi une collection d’art contemporain, déposée aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse.

La vie de l’Espace a pour partenaire média Usbek & Rica
Depuis 2010, Usbek & Rica tient la chronique des bouleversements de notre temps, dans tous les domaines. À travers FUTUR, son magazine trimestriel, son média numérique, ses événements, et son travail d’accompagnement des entreprises et des collectivités, Usbek & Rica garde un œil sur tout ce qui se crée et se pense pour un monde meilleur.