
Féria du riz en Arles
𝗚𝗢𝗬𝗘𝗦𝗤𝗨𝗘 𝗗’𝗔𝗥𝗟𝗘𝗦 𝗟’𝗔𝗨𝗗𝗔𝗖𝗘 𝗘𝗧 𝗟’𝗜𝗡𝗔𝗧𝗧𝗘𝗡𝗗𝗨 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 𝗠𝗢𝗧𝗘𝗨𝗥
La 20 ème Goyesque d’Arles aura lieu le samedi 13 septembre. Le concept a été inventé par Luc Jalabert, directeur des Arènes d’Arles de 1999 à 2015. Ses enfants, Lola et Jean-Baptiste, ont poursuivi l’idée depuis qu’ils ont pris la relève. Ils veulent lui rendre hommage à l’occasion de cet anniversaire.
Si vous n’avez jamais vu une arène ou le sable se transforme en tableau coloré c’est tarpin beau, c’est de l’art à l’état brut, foncez !

L’histoire de la Goyesque a débuté en 2005 avec Luc Jalabert, associé à Christian Lacroix, dans un mano a mano arlésien qui a fait date. L’esprit des peintures de Goya rejoignait des visages historiques d’Arles dans une farandole d’arabesques aux couleurs chaudes. D’année en année, avec des artistes différents, la Goyesque s’est étoffée. Le lyrique a rejoint les pasos dobles de l’orchestre des arènes, donnant aux faenas dessinées sur le sable des saveurs aussi inoubliables qu’inédites.
En 2025, quatre arlésiens mêlent leur énergie pour donner corps à ce nouveau paseo particulier.
Lola et Jean-Baptiste Jalabert, dans le respect de l’héritage paternel, et en l’honorant, confient la décoration de l’amphithéâtre à l’artiste floral Aurélien Guintoli et au dessinateur Fabien Seignobos.
Luc Jalabert a inventé la Goyesque d’Arles pour que la ville se différencie et se démarque de ses voisines. Qu’elle rayonne en devenant une date incontournable. L’idée lui est venue de ses voyages taurins, lorsqu’il était torero à cheval ou plus tard apoderado. Elle a mûri au fil de ses lectures, et des échanges avec ces personnages originaux qui trouvaient toujours une oreille attentive auprès de l’organisateur de spectacles lorsqu’ils déclinaient leurs projets les plus audacieux.
Avec la Goyesque, il y aurait à Arles un peu de la Monumental de Mexico et son tapis de fleurs, un peu de la corrida du 2 mai de Madrid, un peu de Ronda… Mais surtout beaucoup de personnalité, de planta, d’imagination et de courage. Car quand l’artiste accepte de se plier au jeu, c’est lui qui a les cartes en main. Véritable chef de lidia.
Qu’Aurélien Guintoli, fleuriste-artiste dont la carrière a éclos l’année de la première Goyesque, vienne se hisser dans le palmarès des créateurs du rendez-vous de septembre n’est pas un hasard.
Le « curieux fleuriste » maîtrise les codes de son art, mais ne rechigne surtout pas à les bousculer, les tordre et les adapter, pour créer des compositions provoquant des émotions majuscules.
Voilà qui ressemble à s’y méprendre à ce qu’a tenté – et parfaitement réussi – Luc Jalabert. Il a offert aux fondamentaux taurins, hérités de Goya, scrupuleusement entretenus depuis, des chemins de traverse. Assister à une faena en écoutant l’Aigle Noir de Barbara, la guitare de Manitas de Plata, des grands airs d’opéra, ou les accords d’un violon, a été rendu possible dans les arènes d’Arles par la volonté d’un homme précurseur, partageur, ouvert sur les idées du monde et l’art contemporain.
Luc Jalabert a assumé de faire ce petit pas de côté un peu fou qui fait toréer sur un sable bleu, ou s’envoler des pétales de rose à chaque passe. L’audace, l’originalité et l’inattendu comme moteur. Depuis 20 éditions.
VENDREDI 12 SEPTEMBRE
Course Camarguaise
Pour la deuxième année consécutive, la feria du Riz démarrera par une course camarguaise aux AS le vendredi après-midi avec la présence exceptionnelle du double Biou d’Or en titre Castella de la manade Saumade accompagné de Mandarin de Méjanes ou encore d’Apollon de la manade du Rousty, Biou d’Honneur 2024.
FANFAN (Lou Pantaï) – GALLION (Lautier) – VICAIRE (Saumade) – CARUSO (St Léonard) – AMPHISE (Fabre-Mailhan) – CASTELLA (Saumade) – APOLLON (Rousty)
SAMEDI 13 SEPTEMBRE
La GOYESQUE d’Arles
C’est l’évènement de la temporada française et cette année la Goyesque d’Arles fête ses 20 ans depuis sa première édition en 2005. Pour l’occasion, un cartel de luxe avec trois grands noms de la tauromachie actuelle. Alejandro Talavante apprécie particulièrement cette corrida et il a tenu à y faire son retour, lui qui se trouve très certainement dans la forme de sa vie. Daniel Luque a également souhaité s’habiller de goyesque à nouveau après son grand triomphe de 2023. Le torero à compléter le cartel ne pouvait être que le jeune prodige de la tauromachie Marco Pérez, qui après une saison pleine et grandement réussie comme novillero piqué s’attaque à l’escalafón des matadors de toros dans le but de devenir une grande figura. Pour l’occasion, la ganadería d’Alvaro Nuñez, élevage d’origine Núñez del Cuvillo, fera sa grande présentation dans les arènes d’Arles.

6 Toros
Álvaro Núñez
ALEJANDRO TALAVANTE
DANIEL LUQUE
MARCO PÉREZ
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE
Novillada Sans Picador
En soutien à l’Ecole Taurine du Pays d’Arles

6 Novillos
Jalabert Frères
DANIEL ARTAZOS (Valencia)
JAIME DE PEDRO (Attarfe)
MANUEL QUINTANA (Cordoba)
MANUEL FUENTES (ET d’Arles)
CLOVIS (ET de Béziers)
Le triomphateur du bolsin Francis Espejo
Corrida de Toros
ROBERT MARGÉ, GANADERÍA FRANCAISE DU MOMENT POUR UN CARTEL INTERNATIONAL
Pour clôturer la belle temporada 2025, une corrida signée par l’un des élevages français les plus constants de ces dernières années : celui de Robert Margé. Les toros du Mas des Monteilles, connus pour leurs excellents résultats, offrent des spectacles captivants qui séduisent les aficionados saison après saison. En témoignent un indulto en 2024 par Clemente à Béziers, ainsi qu’un autre dans les mêmes arènes en 2023. Cette même année, quatre toros furent honorés d’une vuelta al ruedo à Nîmes, Béziers et Alès. 2023 marqua également une étape importante pour le ganadero biterrois, avec sa grande présentation à Madrid.
Face à ces toros prometteurs, trois toreros incarnant l’avenir : l’Arlésien Juan Leal, triomphateur à Arles en 2024 face aux toros de La Quinta, le Mexicain Diego San Román, et le Valencien Samuel Navalón, jeune promesse qui a émerveillé les aficionados lors de son passage en novilladas.