
17
OCTO2020
18h00
Il y a 40 ans, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, était tué lors d’un contrôle de routine à la cité des Flamants à Marseille. Ce crime impuni est demeuré une blessure indélébile dans la mémoire de son petit frère, Hassan, devenu policier depuis.
« Du haut de mes 44 ans, je réalise à peine. Cela fait bien 40 ans que, le soir du 18 octobre 1980, mon frère Lahouari Ben Mohamed a été tué injustement. Assassiné de sang froid par un policier à « la gâchette facile », qui n’a pas été puni pour son geste.
Depuis, des vies ont été impactées par cette tragédie, des histoires sont nées. Aujourd’hui nous sommes toujours là, pour raconter notre passé. Faire en sorte de ne pas oublier pour pouvoir regarder devant. Le 18 octobre 2020 sonnera cette date anniversaire qui n’en est pas une. Nous nous réunirons à nouveau pour nous souvenir et échanger autour de la mémoire de mon frère, dans un contexte social toujours aussi conflictuel entre policiers et jeunes des quartiers populaires, et où les violences policières se sont amplifiées. Je regrette que nous ne puissions pas en discuter librement, avec des représentants de notre administration. Je porte l’uniforme de la police nationale et je rêve d’ouvrir le débat au sein de notre institution. Je reste persuadé que ce jour arrivera, tôt ou tard. »
« Du haut de mes 44 ans, je réalise à peine. Cela fait bien 40 ans que, le soir du 18 octobre 1980, mon frère Lahouari Ben Mohamed a été tué injustement. Assassiné de sang froid par un policier à « la gâchette facile », qui n’a pas été puni pour son geste.
Depuis, des vies ont été impactées par cette tragédie, des histoires sont nées. Aujourd’hui nous sommes toujours là, pour raconter notre passé. Faire en sorte de ne pas oublier pour pouvoir regarder devant. Le 18 octobre 2020 sonnera cette date anniversaire qui n’en est pas une. Nous nous réunirons à nouveau pour nous souvenir et échanger autour de la mémoire de mon frère, dans un contexte social toujours aussi conflictuel entre policiers et jeunes des quartiers populaires, et où les violences policières se sont amplifiées. Je regrette que nous ne puissions pas en discuter librement, avec des représentants de notre administration. Je porte l’uniforme de la police nationale et je rêve d’ouvrir le débat au sein de notre institution. Je reste persuadé que ce jour arrivera, tôt ou tard. »
La commémoration se déroulera en deux temps :
Samedi 17 octobre à 18h, au Théâtre Tousky, Salle de l’Atelier,
16 passage Léo Ferré – Marseille 3e (par l’avenue Édouard Vaillant)
Projection du film « Ya oulidi, le prix de la douleur », en présence du réalisateur, Joseph Marando
Présentation du livre « La gâchette facile », de Hassan Ben Mohamed, suivi d’une signature.
Pauses musicales avec Mohamed Bouzidi et Brahim Maaskri, et d’autres surprises…
(mesures Covid-19 : places limitées, merci de réserver par e-mail confluences.marseille@gmail.com)
16 passage Léo Ferré – Marseille 3e (par l’avenue Édouard Vaillant)
Projection du film « Ya oulidi, le prix de la douleur », en présence du réalisateur, Joseph Marando
Présentation du livre « La gâchette facile », de Hassan Ben Mohamed, suivi d’une signature.
Pauses musicales avec Mohamed Bouzidi et Brahim Maaskri, et d’autres surprises…
(mesures Covid-19 : places limitées, merci de réserver par e-mail confluences.marseille@gmail.com)
Dimanche 18 octobre à 10h, rassemblement aux Flamants, devant la plaque commémorative, 10 rue Pierre Ansaldi – Marseille 14e
Une initiative soutenue par Confluences* et le Théâtre Toursky
En savoir plus : https://www.facebook.com/events/2773183369603373/
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Horaires
Le 17 octobre 2020
- de 18h00 à 21h00
Le lieu