Jenia et Anton ZVIR – L’Âme Slave à Marseille. Exposition Décembre 2025 – Peinture et Graphique.
Tattoo Art Club
51 Rue Edmond Rostand 13006 Marseille- Bio express
Anton ZVIR est citoyen de Marseille depuis 2007.
Né en 1981 à Minsk (Biélorussie) d’un père ukrainien et d’une mère biélorusse, tous deux danseurs professionnels, Anton ZVIR débute la danse folklorique à cinq ans.
À neuf ans, il rejoint le Bolchoï de Minsk. « Il y avait des échanges culturels avec le conservatoire de Lyon. En 2000, j’ai obtenu une bourse pour intégrer le jeune ballet de Lyon », raconte-t-il.
Après Bordeaux et Cannes, le jeune homme travaille au Ballet du Nord avec Carolyn Carlson puis à celui de Turin. « Je cherchais un poste plus stable : je suis venu à Marseille passer une audition au Ballet d’Europe de Jean-Charles Gil et au Ballet National de Marseille (BNM). » Il choisit le BNM et s’installe à Marseille en 2007.
Durant les 14 années passées au sein du Ballet National, il enchaîne les représentations dans des lieux prestigieux.
Alors que sa carrière de danseur s’achève, Il obtient le diplôme de professeur de danse et de pilâtes. C’est au sein de ce même Ballet qu’Anton ZVIR enseigne encore aujourd’hui et transmet son art, ainsi que la méthode pilâtes dans plusieurs autres structures.
- Leurs métiers – passions : la peinture et le tatouage.
Naître dans une famille d’artistes…
Anton a très vite été attiré par le dessin auprès d’un grand-père qui, pour se relaxer après le travail, œuvrait dans un art traditionnel de fibre végétale et de bois.
Soucieux de préparer sa seconde carrière après la danse sur scène, il prend des cours avec le sculpteur et tatoueur, Victor MINKO à Minsk.
En 2014, il ouvre le « salon-galerie » Tattoo Art Club, désormais situé au 51, rue Edmond Rostand (MARSEILLE 6e Arrond).
Il y travaille le style de tatouage qu’il affectionne :
« Je fais du Trash Polka, un style mêlant graphisme et réalisme avec des dominantes en couleur noire et rouge ».
Le Tattoo Art Club lui permet d’exercer son art du tatouage, exposer ses œuvres et accueillir d’autres artistes invités au cours d’expositions mensuelles.
En 2016, il est rejoint par Jénia.
- Partage d’une vie et partage des arts : Jénia ZVIR, est artiste peintre et tatoueuse.
Jenia est née en Ukraine, dans la ville d’Izmaïl.
À l’âge de deux ans, elle a déménagé avec sa mère et sa sœur aînée à Minsk, en Biélorussie. Elle y a étudié la peinture, le dessin, la sculpture et la composition à la première École d’art la ville de Minsk l’École « Tsvirko ».
Elle a ensuite obtenu son diplôme au Collège des arts décoratifs et appliqués Kedyshko, où elle s’est spécialisée comme artiste-décoratrice d’intérieur.
Jenia a également perfectionné sa maîtrise de la peinture dans l’atelier de Vladimir Tkatchenko, membre des unions des artistes de Biélorussie.
À Minsk, elle a commencé à se former et à pratiquer le tatouage. En 2015, elle arrive à Marseille et se marie avec Anton.
Elle poursuit sa carrière de tatoueuse et exerce au Tattoo Art Club.
Aujourd’hui, elle continue d’évoluer en tant qu’artiste, en expérimentant différents styles, thèmes et formes d’art visuel
- La culture slave,
Leurs arts ont en commun leurs histoires et leurs cultures slave.
Les valeurs véhiculées trouvent toutes leurs places dans ce Marseille cosmopolite.
Définir l’âme salve peut être difficile à faire.
C’est apporter de l’importance aux souvenirs d’enfance, au folklore, à la tradition, la spiritualité des églises, l’attachement à la terre et aux forêts, l’art des icônes et les objets populaires en bois et en matières végétales, si présents en Biélorussie.
C’est aussi une certaine nostalgie comme résilience face à une histoire heurtée et trop souvent dominée par les conflits et les guerres.
C’est surtout un incroyable sens de l’hospitalité et une humanité dont on peut réellement témoigner que quand on l’a vécu.
« Notre Âme ne peut pas mourir,
La liberté ne meurt jamais
Même l’insatiable ne peut
Pas labourer le fond des mers,
Pas enchainer l’Âme vivante
Non plus la parole vivante… »
Taras CHEVTCHENKO « Caucase » – KIEV – 1845
- Pour l’exposition de décembre 2025,
Jénia fera référence à l’enfance.
Anton nous livrera une réflexion sur les Anges.
Messagers, intemporels, Anges gardiens d’une humanité incapable de se garder elle-même…
Ou Anges cosmiques, sentinelles devant ce qui nous est destiné, mais que nous ne pouvons voir, peut être par peur, et de ce qui nous semble de plus en plus inaccessible : notre propre capacité à imaginer le monde.
L’ange annonciateur comme témoin de la perte de nos propres ailes !
- de 10h00 à 19h00 (semaine sauf mercredi), de 13h00 à 19h00 (samedi dimanche)
| Tarif | Gratuit |
