Rendez-vous au Musée d’Histoire de Marseille pour l’exposition « Pétanque ! » présentée du 3 juillet 2025 au 18 janvier 2026.
La pétanque, loisir sportif populaire est revendiqué par les Marseillais comme élément de leur identité. Marseille en serait la capitale, avec la Fédération nationale de boules et pétanque, une entreprise phocéenne la Boule bleue et une compétition internationale, le Mondial la Marseillaise à pétanque. Mythe d’un paradis, peut-être perdu, de convivialité de quartiers, élément actif de sociabilité urbaine, la pétanque infuse la ville. Après un repas en famille, pour des apéros d’amis sur la plage, avec des collègues après le travail, ou aux beaux jours lors des concours des bars de quartiers, elle est partout.

Après avoir distrait les marins en escale à Marseille, la pétanque s’exporte désormais dans le monde.
L’organisation d’une exposition sur le jeu à «pieds tanqués», vrai sujet historique et sociologique, s’imposait donc au Musée d’histoire de Marseille.
Cette exposition s’articulera en partie autour d’oeuvres marseillaises de Hans Sylvester (né en 1938 à Lörrach, Allemagne du sud), photojournaliste, membre de l’agence photographique Rapho connue pour sa ligne éditoriale humaniste, qui a rassemblé entre 1960 et 1970 un important corpus de photographies consacré au jeu provençal et à la pétanque.
Conçue en cinq espaces (Introduction, histoire, pétanque et société, sortie, espace extérieur avec terrain de pétanque), elle présentera des photographies, affiches, dessins, quelques objets (boules de mail et pétanque, santons, goodies relatifs au Mondial La Marseillaise).
Basée sur de solides recherches universitaires et ethnologiques, cette exposition a pour objectif d’être ludique et populaire, telle que l’est la pétanque dans le coeur des Marseillais.
Conçue en cinq espaces, l’exposition présente des photographies, affiches, dessins, ainsi qu’une sélection d’objets : boules de mail et de pétanque, santons, souvenirs liés au Mondial La Marseillaise. Fondée sur de solides recherches universitaires et ethnologiques, l’exposition est à l’image de la pétanque, à la fois ludique et populaire.
