Dans un geste qualifié d’« historique » par les experts en géopolitique locale, Daniel Tronc, président du conseil de quartier de la Pointe Rouge a décidé d’imposer des droits de douane de 25 % sur toutes les marchandises en provenance de l’Estaque. Officiellement, cette décision vise à « protéger l’économie locale des importations massives de panisses et de chichis qui menacent les traditions culinaires de la rive sud ». Officieusement, il semblerait que tout soit parti d’une dispute sur la pertinence de la côte de bœuf dans l’aïoli entre deux figures emblématiques des deux quartiers.
La résistance s’organise
Les réactions ne se sont pas fait attendre. À l’Estaque, les pêcheurs et vendeurs de panisses dénoncent une mesure « protectionniste et injustifiée », tandis que certains habitants appellent déjà à des représailles sous forme d’embargo sur les supions. « Si la Pointe Rouge veut jouer à la guerre économique, ils vont voir ce que ça fait de ne plus avoir accès à nos poulpes ! » a tonné Francis Bayblond, membre du comité de défense des spécialités estaquéennes.
Le pouvoir temporise, la population réagit
Devant l’escalade des tensions, la mairie de Marseille a promis de réunir un sommet d’urgence, avec l’envoi d’un médiateur neutre : Léon Mousque, pizzaiolo du centre-ville et propriétaire de la marque de trottinettes électriques « Edison ». Pendant ce temps, des habitants malins ont déjà trouvé la parade en organisant des livraisons clandestines via des paddles et des kayaks traversant discrètement la baie de nuit.
En attendant, le Frioul continue ses importations depuis les deux quartiers pour éviter l’incident diplomatique qui pourrait, dit-on dans les milieux autorisés, embraser toute la Provence.
Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille à quant à lui dénoncé la « corrupción » dans les instances politiques locales et se joint à l’équipe du Tarpin Bien pour souhaiter un bon 1er avril à tous les Marseillais !