CAROLINE CUTAIA

Les images & la matière First
World 🔛 Marseille

Le parcours de Caroline

J’ai fait les arts décoratifs de Strasbourg avec la ferme intention de fabriquer des objets. Et très rapidement, j’ai été redirigée vers la photographie et la communication graphique, car j’étais à l’aise avec la conception de l’espace sur une page, un écran, etc (et un t-shirt aujourd’hui!). Maintenant, je travaille plusieurs mediums différents : très à l’aise avec la terre, mon domaine de prédilection. Enfin, j’ai une pensée globale autour de l’image et de son potentiel narratif.

le profil de Caroline vu par matchi.art

Diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, Caroline Cutaia est une artiste pluridisciplinaire originaire de Marseille. Après avoir exploré divers médiums tels que la photographie, la vidéo et la peinture, elle se consacre principalement à la céramique depuis quelques années. 

En utilisant une approche similaire à celle qu’elle emploie dans la création d’images, Caroline modèle la terre pour donner naissance à des objets narratifs, épurés et graphiques, directement inspirés de son travail photographique. Son intérêt pour la collection et les objets du quotidien se reflète également dans son art, où chaque objet qu’elle crée raconte une histoire, évoque un souvenir ou un paysage: « L’idée de collection, de série est souvent présente dans mon travail. Étant moi- même collectionneuse, je m’intéresse depuis toujours aux objets communs, que nous accumulons naturellement tout au long de notre vie, et qui font de chacun d’entre nous : un collectionneur pas tout a fait conscient d’en être devenu un. » 

Avec sa collection emblématique « Habiter en Vacances », Caroline présente des séries de cartes postales en porcelaine, dessinant sur ce matériau comme si c’était du papier. Ses émaillages précis et colorés sont directement inspirés des cartes postales traditionnelles que l’on trouve dans les boutiques de bord de mer. « Quelque soit le niveau social des gens, la carte postale est dans tous les foyers. Je suis très attachée à cette idée, qu’un objet passe toutes les portes sans distinction sociale ».