5 anecdotes que vous ne savez pas sur la victoire de l’OM en Ligue des Champions

ActuSport 5 anecdotes que vous ne savez pas sur la victoire de l’OM en Ligue des Champions

📸 @OM_Officiel sur twitter

Boli qui veut sortir avant la mi-temps, Deschamps qui a les jambes en coton au début du match… Beaucoup des anecdotes qui entourent la seule victoire française en Ligue des Champions sont très connues. Pour fêter cette année les 30 ans de cette victoire, Le Tarpin Bien revient sur 5 anecdotes moins connues qui entourent le sacre européen de 1993.

Il n’y avait pas corner

Si Clément Turpin avait arbitré la finale de Ligue des champions 1993, il aurait sûrement trouvé un prétexte pour annuler le but. Et il aurait accordé un penalty à Milan. Mais sur l’action qui provoque le corner, c’est bien Abedi Pelé qui touche le ballon en dernier. Pourtant l’arbitre désigne le point de corner. Il reste une minute dans le temps règlementaire de la première période, Pelé se place au poteau de corner et le reste appartient à l’histoire.

L’entraîneur de l’OM cette saison-là était… Jean Fernandez !

Au début de la saison 1992-1993, l’effectif ne semble pas aussi bon que la saison précédente. Les 2 stars, Jean-Pierre Papin et Chris Waddle viennent juste de quitter le club. Et l’entraineur, Raymond Goethals, a quitté le navire à l’intersaison. La saison 1992-1993 commence donc avec Jean Fernandez l’ancien adjoint, promu entraîneur de l’équipe une. Oui oui, le même Jean Fernandez qui entrainera l’OM lors de la saison 2005-2006.

Après un mois d’octobre dégueulasse où l’OM descend à la 5e place, Tapie met Jean Fernandez au repos en novembre et rappelle Raymond Goethals qui retrouve le banc à plus de 70 ans.

Comme quoi l’idée reçue disant que Tapie faisait l’équipe peu importe l’entraîneur n’est peut-être pas tout à fait vraie. Ce qui nous amène à l’anecdote suivante.

Raymond Goethals ne se laissait pas faire.

Déjà à l’époque le mythe selon lequel Tapie faisait tout (largement entretenu par lui-même dans les médias) agaçait Raymond Goethals. Un mois avant la finale, il dit dans une interview à France Football : « Il me demande de reprendre l’équipe en main quand tout va mal. Quand j’arrive, elle a perdu onze points en quinze matchs. Moi je vais à Paris, à Auxerre, à Nantes, à Saint Étienne, chez tous nos concurrents… Et lui n’était pas là. Mais bon, c’est vrai, tout le mérite en revient au président puisque c’est lui qui fait tout, n’est-ce pas ? »

Un peu plus loin, sur le match contre Milan : « Demande-lui de t’expliquer ses options tactiques, les points faibles  de Milan. Et demande-lui surtout comment, en 1991, il a fait pour les éliminer… » Ambiance. En fait Goethals savait surtout s’y prendre avec Tapie. Boli explique que le président faisait un speech avant les matchs puis il quittait le vestiaire et l’entraîneur enchaînait : « J’espère que vous n’avez pas écouté tout ce qu’il a dit. » Boli ajoute « Raymond Goethals rectifiait systématiquement, une fois que Bernard Tapie était sorti. Le président n’en savait rien. C’était ça, l’intelligence de Goethals ».

Deschamps était « l’ œil de Moscou » dans le vestiaire.

Parti en prêt à Bordeaux lors de la saison 1990-1991, Didier Deschamps aurait supplié Bernard Tapie de le reprendre. Tapie aurait accepté contre le fait que Deschamps soit le « relais de confiance des dirigeants » dans le vestiaire. « Il était un capitaine au service de ses généraux » disait Jean-Jacques Eydelie. C’est d’ailleurs pour cela qu’il aurait hérité du brassard de capitaine alors qu’il était plus effacé que d’autre joueurs comme Pelé, Völler et Di Meco.

Eydelie ajoute « Il passait plus de temps dans le bureau des dirigeants à rendre des comptes qu’avec ses coéquipiers ».

Le trophée a été pris en otage par… Pascal Olmeta !

Bernard Tapie était connu dans le vestiaire pour être un filou. Il promit par exemple à Jean-Marc Ferreri qu’il jouerait la finale contre Milan s’il était bon contre Bruges… Le pauvre bougre attend encore.

Voyant qu’il ne recevait pas sa prime de match après la victoire à Munich, Pascal Olmeta qui avait gardé le trophée chez lui est allé voir Jean-Pierre Bernès : « Tant que je n’ai pas mon chèque, je ne le rends pas ».

Il déclarera plus tard : « Une semaine après, je recevais mon chèque et la coupe revenait à Marseille. Sans ça, Tapie ne m’aurait jamais versé ma prime. »

Pour en savoir plus sur la finale de ligue des champions 1993 :


Plusieurs de ces anecdotes sont tirées du livre Dans le vestiaire de l’OM, Les années Tapie – Alexandre Fievée – Hugo Sport 2019.

Auteur de l'article :
Mathias Pujade
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