
La chapelle Notre-Dame de la Galline
1865 chemin de la Nerthe 13016 MarseilleLa chapelle en quelques mots
Selon la légende, cette chapelle qui était autrefois l’église paroissiale du village aurait été construite par Saint-Lazare ou par deux ermites au IVe siècle dans les premières années de la chrétienté. Elle aurait ensuite été remplacée par la chapelle actuelle au Moyen-Age. Le 3 mars 1042, l’évêque Pons II de Marseille consacre la chapelle.
En 1430, une petite statue de la Vierge à l’enfant est placée dans la chapelle. Jésus, dans les bras de sa mère porte une petite poule symbole de protection. Un symbole qui prend tout son sens dans ces lieux particulièrement dangereux. À l’époque, la route du littoral n’existe pas. Pour se rendre du quartier de Saint-Louis au Rove, il faut emprunter une petite route à travers les collines qui passait par la Nerthe et par un vallon surnommé Vallon de l’Assassin… La statue donne son nom à la chapelle, gallina signifiant poule en latin.
Les légendes veulent que ce soit grâce à la protection de la galline qu’il n’y a eu aucune victime de la Peste en 1720 ni à la Nerthe, ni à l’Estaque ni même aux Riaux. De nombreux ex-voto y sont placés les siècles suivants. La chapelle s’agrandit au XVIIIe siècle.
Où la trouver ?
La chapelle de Notre-dame de la Galline se trouve sur le chemin de la Nerthe, dans les collines entre l’Estaque et les Pennes-Mirabeau.
1 Commentaire
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- 1865 chemin de la Nerthe 13016 Marseille
C’était au début du siècle…. Un samedi 17 février.
Amoureux illégitimes nous fuyions le 15ème et par hasard c’est à la Nerthe que nous étions allés nous cacher… Près de la Chapelle fermée aux visiteurs, assis sur un mur de pierres avec du vide en dessous…
Mon petit chien amené avec moi s’ennuyait. Je le comprenais au petit bruit de gorge qu’il faisait quand il trouvait la situation trop longue… Sa jalousie aussi… Ne devait-il pas être mon seul amour ?…
Dans le mistral de force 70 surement, nous étions heureux et riions comme des collégiens, de n’importe quoi… De quoi ? Je ne sais… C’est si vieux tout cela…
Je me souviens que je t’aimais et que tu m’aimais…
Des rendez-vous trop courts comme toujours… Et puis, la tristesse de la séparation qui retombait comme à chaque fois…
Nous allions vers une fin de l’histoire inéluctable, nous le savions.
Je n’ai pas oublié LA CHAPELLE DE LA GALINE et toi ?
Seul le mistral m’apporte sa réponse vide.