D’où vient le chichi frégis à Marseille ? Découvrez l’origine de ce beignet savoureux qu’on retrouve dans le quartier de l’Estaque.
Où le trouver ?
On peut le déguster en centre-ville, mais c’est dans les trois cabanes à l’Estaque (13016 arr) qu’on le savoure de la meilleure des manières. On le confond souvent à tort avec le churros.
Le churros est torsadé et fin, alors que le chichi est épais, volumineux et mesure environ 20 cm. La recette n’est pas la même que le churros ni même dans les trois cabanes. Plongée dans une grande quantité d’huile bouillante, elle forme un gros « boudin » qu’on découpe ensuite en beignets d’environ 20 cm avec de grands ciseaux. Mais la aussi chaque tradition est propre a chaque baraque.
Servi chaud, croustillant à l’extérieur et très aéré et moelleux à l’intérieur. Le chichi frégis peut se déguster nature, roulé dans le sucre, garni de pate à tartiner, ou encore recouvert de chantilly. Pour les plus gourmands, la combinaison de la pate à tartiner et la chantilly.
Son histoire
L’histoire du chichi à Marseille commence dans les années 1930. Aujourd’hui, il fait partie intégrante de la culture de la street food. Les ouvriers des usines de l’Estaque le popularisent en le dégustant à tout moment. Une vraie pause gourmande ! Les influences culinaires italiennes introduisent le chichi en Provence, et il se répand à travers la Méditerranée. Dans le pittoresque quartier de l’Estaque à Marseille, trois cabanons se distinguent comme les plus délicieux de la région.
Depuis des générations, on garde secrètement la recette pour en préserver l’unicité. Le « vrai » chichi frégis, dont le nom signifie en provençal « petits morceaux de pois chiche fris », incarne cette tradition.