Exposition Vies D’Ordures au MuCEM

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Après l’exposition « Après Babel , traduire », le MuCEM revient avec une toute nouvelle exposition qu’est « Vies d’ordures » qui se tiendra du 22 mars au 14 août 2017.

Mardi dernier, c’était la visite de presse, qui nous a permise, au Tarpin Bien, de découvrir ce qui s’y cache.

À travers cette exposition le MuCEM aborde un sujet qui se pose dans notre société actuelle. Elle nous confronte notamment à comment les sociétés produisent, traitent, s’approprient et transforment les déchets. Par cette démonstration de nos habitudes à jeter sans cesse, dictée par une société de consommation dans laquelle nous vivons, cela nous montre une nouvelle manière d’habiter le monde en prenant compte de l’appauvrissement de nos ressources.

En somme, c’est un appel au voyage.

En effet, l’exposition nous mène à travers la Méditerranée pour y découvrir les quotidiens d’hommes et de femmes qui participent à ce changement. Ils gèrent nos déchets ou malheureusement les subissent.
On découvre également leur manière de consommer propre à leur culture où l’on admire nombre d’objets de récupération rafistolés tant bien que mal à la manière d’un ready-made, tout à fait en contraste avec la société de consommation dans laquelle nous sommes.
Différentes équipes on été mandatées par le MuCEM pour pouvoir se documenter sur les pratiques liées aux déchet et à leur transformation dans les différentes civilisations du bassin méditerranéen. On y retrouve les exemples de Casablanca, Naples, Marseille, Tirana, Istanbul, Le Caire et Tunis. C’est ce travail qui est important dans cette exposition, avec les court métrages, les photos, les illustrations et même les objets de récupération qui nous aident à comprendre les manières de penser le tri à travers le monde.
L’Exposition est séparée en différentes parties très distinctes:

À l’arrivée on a pu constater un mur de sacs poubelles respirants. Étonnant non ?
Ce mur, haut et imposant, nous confronte directement au problème dans un élan de poésie et d’abstraction de notre société contemporaine.

Dans la salle qui suit, on se retrouve face a des murs de sacs plastiques sous vitre qui placent, à mon avis, le déchet au rang d’oeuvre d’art.
On le banalise visuellement, pour mieux dénoncer cette banalisation par les médias, vecteurs de la culture de masse.
A côté, des emballages plastiques pour, encore, évoquer la consommation.

 

La troisième section de l’exposition s’organise à partir de gestes simples : « ramasser, collecter, transporter, stocker, trier »
On retrouve dans cette section les différents modes de traitement avec le fameux triporteur du Caire qui, aujourd’hui, a rejoint les collections du musée.

Ce triporteur sillonne les rues du Caire pour racheter vos déchets tout simplement.
Entre vieux frigos, vieux meubles, déchets de chantier et j’en passe, vous négociez un prix et il vous en débarrasse.
Tout ce qui chez nous en France finirait dans une déchetterie ou dans une brocante est là-bas réutilisé. Le triporteur du Caire est à lui même est la représentation d’une culture différente de la nôtre.
Dans la section suivante le thème du textile est abordée.
On représente le travail de personnes en Tunisie où le réemploi a pris une ampleur considérable.
Les différents travaux vous seront présentés dans une maison conçue avec des vêtement récupérés grâce à la communauté d’Emmaüs de la Pointe Rouge.

 

Les Déchets à Marseille ?

On s’y attendait, effectivement, l’exposition en parle et c’est normal !

On découvre dans le hall du musée une grande carte de la métropole Aix-Marseille. Elle nous présente les différents sites de traitement des déchets ainsi que les zones touchées par des pollutions industrielles.

Ce qui est relevé, c’est que la ville de Marseille génère différents types déchets tels que les déchets ménagers, les liquides des égouts et le trafic automobile.
Le but de cette exposition est également de sensibiliser les Marseillais à d’avantage de civisme car oui, vous savez qu’il faut jeter ses détritus à la poubelle et non par terre dans la rue.

 

 

L’exposition m’a permis d’ouvrir grands les yeux sur différents enjeux écologiques de notre planète.
J’en suis sorti changé, pour ma part, j’espère que vous le serez aussi !

Quel merveilleux travail a été fourni par ces passionnés qui ont l’intime conviction de changer le monde dans lequel on vit.
Et vous, êtes vous prêts à aider Mère-Nature ?

 

Auteur de l'article :
Raphael RIBEIRO
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1 Commentaire

  1. Schumacher

    Belle réflexion.

    Réponse

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