Venez découvrir Choses Sauvages et Voyou à Le MAKEDA (ancien Poste à Galène) pour la 21ème édition du Festival Avec le Temps.
Au programme :
Choses Sauvages :
Véritables cavaliers du groove, Choses Sauvages sont rapidement passés d’amateurs de sous-sols eustachois à germes de sensation Montréalaise. Ils font suite à leurs 2 EPs autoproduits avec un 1er album complet, réalisé par Emmanuel Ethier (Chocolat, Bernhari, Peter Peter) apparut cet automne chez Audiogram (« le même label que Jim Corcoran », soulignent-ils). Ces pièces alliant new wave, funk, R&B, électro-pop et French Touch, marquées par l’effervescence, les passions et les dérives du nightlife, sont faites pour vous propulser dans la fête.
Présentement en tournée à travers le Québec, Choses Sauvages charme à coup sûr. Leur attitude punk/rock et leur touche disco, vous fait tout de suite oublier que tout le monde a l’air complètement con sur un dancefloor. Lorsque les guitares disco à la Chic, le groove sans bon sens de la basse et les synthétiseurs dreamy livrent leur funk boosté au punk, dépêchez-vous de boire votre bière parce que sinon votre t-shirt va sentir la vieille Bavaria toute la soirée. Récemment signé sur Audiogram, le groupe a lancer son premier album entièrement francophone le 31 août dernier.
Voyou :
Début 2018 débarquait un drôle de garçon et un tube en devenir « Seul sur ton tandem ». Regard malicieux et trompette à la main, Thibaud Vanhooland aka Voyou fait rapidement sensation avec ses rythmes chaloupés et son live enthousiasmant, vu notamment aux Vieilles Charrues, Fnac Live et en première partie de Fishbach, Eddy de Pretto ou encore Polo & Pan.
Né à Lille à la fin des années 80, sa mère le berce au son de musiques latines mais aussi de William Sheller et Polnareff. Son père, professeur de musique et amateur de jazz et de classique, l’initie très tôt à la trompette. À cinq ans il rentre au Conservatoire, tout en chantant dans une harmonie locale multi générationnelle. Les années collège le voient déménager à Nantes où cet Antoine Doinel en puissance fait ses 400 coups au son des concerts de rock et des rave parties. Au lycée, il monte son premier groupe puis le bac en poche, décide enfin de se consacrer à ce qui l’anime depuis toujours. Il s’illustre dans les formations nantaises du moment, forgeant son expérience en studio comme sur scène, construisant ses amitiés, faisant de son quotidien un roman d’apprentissage arty. Mais lorsque ses camarades de jeu prennent d’autres voies ou périclitent, il est temps pour lui d’affronter l’avenir en solo avec ses propres compositions.
Thibaud devient alors Voyou. Un mot pour lequel il a de la tendresse, idéal pour se détacher de la sphère privée et endosser une multitude de personnalités, à l’image de ses chansons. « Même quand je parle de moi, je donne ma voix à d’autres personnages » nous confie-t-il amusé. Ainsi, dès son premier EP, il propose une pop plurielle et hybride, annonçant les merveilles mélodiques des Bruits de la ville. Onze morceaux, onze histoires et autant de changements de décor. Démonstration exigeante de la légèreté de l’être, Voyou porte un regard bienveillant sur son époque et choisit de mettre la compassion et l’amitié au coeur de sa musique. Avec des mots simples et poétiques et une complète absence de cynisme, il nous raconte des histoires d’aujourd’hui, des histoires d’amour et d’ennui, d’ailleurs et d’ici.
Il y dévoile également ses talents d’arrangeur et son amour des musiques du monde : choeurs féminins, cuivres, percussions et sons électroniques se croisent et virevoltent. Il s’est pour l’occasion associé à Diogo Strausz, jeune prodige brésilien – entre autre signé avec son projet Balako sur le label Greco-Roman de Joe Goddard. Mais quand on lui rappelle l’exigence instrumentale des Bruits de la ville, il précise qu’il souhaite son album accessible à tous. En cela, il respecte ses influences qui sont de prime abord cinématographiques, du Roi et l’Oiseau à Bertrand Blier, de La Planète sauvage au cinéma de Jacques Tati. Car ici, tout est question de correspondances. Tandis que des échos de bossa convoquent la nostalgie d’« À nos jeunesses », la voix de Yelle fait battre « le cœur en l’air et les yeux qui dévorent toutes les saveurs de la ville » du titre éponyme, le piano de « Il neige » nous évoque les plus belles mélancolies de Satie, le crescendo stellaire de « On a marché sur la lune » nous emporte au plus haut…
Sa musique oscillant entre chanson naturaliste et électro chaloupée, allie la sympathique nonchalance d’un Mac DeMarco à la bienveillance d’un Souchon. Elle impressionne par sa liberté et sa richesse, tous ses bruits de la ville résonnant comme une formidable promesse pop. Nul doute que Voyou saura la tenir.
Retrouvez toutes les infos du festival Avec le Temps sur :
http://www.festival-avecletemps.com/ ou sur https://www.facebook.com/events/293089551323391/
Retrouvez le programme en ligne sur :
https://fr.calameo.com/read/0058262974145432ae3eb
Billetterie :
http://bit.ly/voyou_chosessauvages_ALT19
En savoir plus : https://www.facebook.com/events/329166847716081/