La vie devant soi

Le mot de Massalia
« Un roman majeur, de ceux qui marquent et donnent des repères, habité par des personnages terriblement attachants, qui nous suivent longtemps après. Le travail de marionnette du Rodéo théâtre devrait porter haut ce texte ! Nous avions accueilli Simon Delattre avec Bouh ! en 2016 et nous le retrouverons au mois de mars avec une forme pour les plus jeunes. »
Momo et Madame Rosa vivent à Belleville. Elle est juive, c’est une ancienne prostituée qui s’occupe des enfants des filles «parties se défendre en province». Momo est arabe et c’est lui, narrateur, qui nous raconte son quotidien avec son langage poétique et décalé.
L’histoire d’amour qui les relie, Madame Rosa et lui, est la véritable toile de fond de ce roman peuplé de rencontres et de situations inattendues.

Dans la création de Simon Delattre, Momo revit son histoire et la partage en alternant adresses directes au public et scènes de reconstitutions.
Au plateau, quatre interprètes dont une musicienne, Nabila Mekkid (Nina Blue), qui inscrit musicalement le récit avec un blues/folk tinté d’électro, alternant chants en français et en arabe.
Les personnages qui peuplent le roman sont traités en marionnette, comme des souvenirs qui prennent corps.

«La vie devant soi» est publié par Romain Gary sous le pseudonyme d’Émile Ajar en 1975 et obtient le prix Goncourt cette année-là.