PriMed 2019

Prix international du documentaire et du reportage méditerranéen.

Chaque année, le PriMed sélectionne les meilleurs reportages et productions documentaires en lien avec la Méditerranée.

En ouverture du festival, le Mucem accueille le Prix du public pour le meilleur court-métrage : venez assister à la projection des six films en compétition et votez pour votre favori !

Rendez-vous ensuite le 29 novembre pour découvrir le lauréat lors de la cérémonie de remise des prix.

En partenariat avec le Centre Méditerranéen de la Communication Audiovisuelle (CMCA), organisateur du PriMed.

Tracing Addai (Sur les traces d’Addai)
D’Esther Niemeier (Allemagne, 2018, 30 min)

Addai, la vingtaine, quitte l’Allemagne pour rejoindre un groupe salafiste en Syrie, au désespoir de sa mère. Après quelques emails échangés, c’est le silence… Jusqu’à ce qu’elle rencontre Ilias, de retour de Syrie…

Esther Niemeier est réalisatrice et productrice. Elle travaille entre le Royaume-Uni et l’Allemagne. Son premier court-métrage documentaire, Walz, a été sélectionné au Festival International de Cinéma d’ Édimbourg et diffusé en Europe sur les chaînes Canal+, Future Shorts et Okto TV. Tracing Addai est son film de fin d’études. 

Zulu Rema qui a appris à voler
De Gaia Vianello (Italie, 2019, 14 min)

Emeer aka B-boy Zulu Rema est un adolescent tunisien, amputé des jambes depuis l’âge de deux ans. Grâce à sa passion pour l’art et la danse, il est devenu champion national de breakdance, et un modèle pour les jeunes du monde entier…

Gaia Vianello est réalisatrice et productrice. Après ses études à Sciences-Po Paris, elle a vécu plusieurs années en Afrique du Nord et au Moyen Orient, travaillant pour le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et différentes Ong internationales.
Elle a réalisé et produit les documentaires Aicha è tornata (2011), This is not paradise (2014) et Les amoureux des bancs publics (sélectionné au PriMed 2018).

The End of Darkness (La fin des ténèbres)
De Ranko Paukovic (Croatie, 2018, 27 min)

Sabrika est l’une des dernières ouvrières des mines de Breza, en Bosnie-Herzégovine, où peu de choses ont changé au cours des 50 dernières années. Bientôt, elle pourra partir à la retraite. Quand elle refera surface, et quittera ce chapitre déterminant de sa vie, y laissera-t-elle une partie de son identité ?

Ranko Paukovic est né à Zagreb en 1960. Diplômé de l’Académie d’art dramatique, il a travaillé comme assistant monteur sur plusieurs coproductions internationales tournées en Croatie. En 1991, il est parti vivre aux Pays-Bas où il a travaillé comme monteur sonore pour des réalisateurs néerlandais. En 1993, il a fondé la société Editson Studios et s’est spécialisé dans la conception, le montage et le mixage sonores. Il est basé à Amsterdam.
Il a fait ses débuts en tant que réalisateur avec le long-métrage documentaire White House (2015). Son deuxième documentaire, 90 Seconds in North Korea, a été présenté dans de nombreux festivals. Ranko Paukovic est également enseignant de design sonore à l’Université de Zagreb.

The White Hell (L’Enfer blanc)
De Ahmed Assem, Mahmoud Khaled et Omar Shash (Egypte, 2018, 15 min)

C’est peut-être l’un des lieux de travail les plus dangereux et les plus meurtriers en Égypte : 300 kilomètres carrés de carrières de calcaire où 35 000 tailleurs de pierre et conducteurs travaillent dans des conditions terribles, pour un très maigre salaire de 3 à 4 dollars par jour…

Ahmed Assem, Mahmoud Khaled et Omar Shash font partie d’une équipe de réalisateurs diplômés du département de cinéma de la Faculté des arts appliqués de l’Université de Helwan, au Caire. L’un de leurs courts-métrages a remporté le Prix du meilleur montage au Festival du Film Masr Dot Bokra en 2018.

THE WHITE HELL – Sélection PriMed 2019 from CMCA on Vimeo.

City Plaza Hotel
D’Anna-Paula Hönig et Violeta Paus (France, 2019, 14 min)

Un calme apparent semble régner au City Plaza Hotel d’Athènes. Ce bâtiment auparavant abandonné est peu à peu devenu le refuge de personnes fuyant la guerre. Zhenos, jeune afghane de onze ans, y vit avec sa famille dans un état d’incertitude perpétuelle…

Anna-Paula Hönig est née en 1981 à Berlin. Après des études à Paris (la Sorbonne) et à Londres (King’s College), elle est devenue journaliste. En 2010, elle étudie le cinéma à l’Universidad del Cine de Buenos Aires. Elle y réalise les courts-métrages Les couleurs d’Helena et Catalina et le Soleil.

Violeta Paus est née en 1987 à Santiago, au Chili. Elle étudie le cinéma à l’Université de Buenos Aires. Son premier long-métrage est le documentaire Ajawaska, fragmentos de un viaje a las alturas (2013). En 2014 elle déménage à Paris où elle développe l’installation multimédia Sin Panteón (2015). À Paris, elle travaille comme programmatrice du Festival Silence on Court ! et comme monteuse pour YessirFilm. 

La buona novella (La bonne nouvelle)
De Sebastiano Luca Insinga (Italie, 2018, 15 min)

Une nuit d’été, le bateau Bochra est arrivé sur une plage de Sicile avec plus de 130 personnes à bord. Tous se sont vite échappés. Et le bateau est resté seul dans les limbes entre mer et terre… jusqu’à l’arrivée des touristes.

Sebastiano Luca Insinga est né à Catane, en Italie, en 1984. Pendant ses études de lettres à Trente, il  commence à utiliser la vidéo et la photographie comme moyens d’expression. En 2008, il réalise son premier court-métrage Maledetta primavera. En 2012, il participe à Berlinale Talent Campus avec son documentaire Nulla è accaduto. En 2015, il réalise son premier long-métrage documentaire Complimenti per la festa, suivi du court-métrage de fiction Non gioco più en 2017.