Yohann Métay dans La Frénésie du Papillon

Si si, enfin c’est le cas du type qui se pointe sur scène devant vous sans avoir rien écrit. Pas par flegme, non mais parce que ce spectacle devait être Le spectacle, absolu, génial, admiré de tous, universel, faisant passer Spielberg pour un beauf et De Niro pour un comédien de seconde zone. Le spectacle total et ultime qui aurait fait de son auteur une star éternelle. Alors forcément, c’est compliqué et on obtient le résultat inverse.
Mais ce soir devant vous et avec vous, il tente l’impossible : vous raconter son épopée créative de galère et, soumis à vos désirs, avant que la mort théâtrale ne le prenne, avant que les ténèbres le dévorent, la raconter pour que ça vous plaise. Le style, le fil, les décors, vous pouvez tout modifier… Pourvu que vous repartiez en disant : C’était le meilleur spectacle de tous les temps !